Première grande exposition rétrospective indépendante de Bernard Buffet, à Séoul. L’exposition comprend 92 peintures à l’huile. Ainsi on y retrouve des œuvres de grande envergure allant de 4 à 5 mètres, difficiles à voir en Corée. De plus, elle intègre des œuvres exposées lors d’expositions rétrospectives des plus grands musées du monde tels que le Musée d’art moderne de Paris, le Musée de l’Ermitage et le Musée Pouchkine.
« Je suis un clown » est la première grande exposition rétrospective indépendante de Bernard Buffet, un des derniers artistes peintres figuratifs français du XXe siècle. Entre natures mortes, nus, figures, personnages et autres, Bernard Buffet a créé tout au long de sa vie plusieurs milliers d’œuvres diverses.
Une exposition évènement
Une première en Corée
L’exposition, intitulée « Je suis un clown » est une rétrospective dédiée à l’œuvre de Bernard Buffet. Elle comprend 92 peintures à l’huile, y compris des œuvres de grande envergure allant de 4 à 5 mètres, difficiles à voir en Corée.
Des œuvres exposées lors d’expositions rétrospectives des plus grands musées du monde tels que le Musée d’art moderne de Paris, le Musée de l’Ermitage et le Musée Pouchkine y sont également représentés.
La représentation d’un cheminement artistique
L’exposition est organisée selon un ordre chronologique : elle s’ouvre en 1940, au moment où les œuvres de Buffet renouvellent le sens de tout un répertoire de formes et d’objets. L’artiste est à cette époque une étoile montante dans la sphère artistique parisienne.
Les années 50 illustrent l’apogée de son succès. Il produit durant cette décennie nombres de natures mortes et de portraits illustrant la solitude de l’après-guerre. Buffet est aussi désigné à l’époque comme « l’artiste français le plus apprécié après la guerre », d’après l’enquête du Connaissance des Arts magazine.
Dans les années 1960, Buffet s’attèle à des autoportraits et travaille notamment sur le portrait d’Annabel, sa muse et sa femme. C’est aussi à cette époque qu’il développe son célèbre thème du «cirque».
La dernière section de l’exposition est composée des œuvres de Buffet sur des thèmes comme les clowns ou la mort.
Un des derniers artistes figuratifs français
Le rejet de l’abstrait
Bernard Buffet est un peintre expressionniste. Il se revendique de peintres tels que David, Géricault ou Courbet. L’artiste marque un dédain, parfois prononcé, pour la peinture abstraite et rejette l’impressionnisme.
Il dira ainsi :
Je n'ai rien contre la peinture abstraite, mais je me demande pourquoi ceux qui l'aiment tant ne la font pas eux-mêmes. Ce serait aussi bien et leur coûterait moins cher.
L’avènement de la peinture abstraite n’entraine pas un renoncement de Buffet à son style originel.
Un artiste critiqué
Si le peintre expressionniste connaît une très forte popularité à travers le monde, il est décrié par les critiques qui lui reprochent de se répéter et de trop produire. L’artiste s’explique en septembre 1992 lors d’une interview accordée au Figaro.
Il s’exprime en disant :
Pour moi, l'important d'une figure ce n'est pas qu'elle soit féminine ou masculine. Je recherche avant tout l'intensité de l'expression par la fermeté du dessin de leurs traits.
Lors de cette entrevue, il déclarera peindre car il ne peut et ne veut pas s’en empêcher. Atteint de la maladie de Parkinson, incapable de peindre, il se donne la mort le 4 octobre 1999, à l’âge de 71 ans.
Infos pratiques
- Dates
- Lieu
- Tous les jours
- 8 juin 2019 - 15 Septembre 2019
-
Hangaram Art Museum 1F Seoul Art Center 2406
Nambusunhwan-ro, Seocho-gu Séoul - Corée du sud. -
11h à 20h
fermé le dernier lundi de chaque mois
En collaboration avec le Fonds de Dotation Bernard Buffet.
Infos pratiques
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Dates
8 Juin 2019 - 15 Septembre 2019 -
Lieu
Hangaram Art Museum 1F Seoul Art Center 2406 Nambusunhwan-ro, Seocho-gu Séoul - Corée du sud. -
Tous les jours
11h - 10h
En collaboration avec le Fonds de Dotation Bernard Buffet.