Découvrir la galerie
La galerie DIL vous accueille dans son établissement situé au 86, rue du Faubourg Saint-Honoré. Venez découvrir la galerie à travers une trentaine d’oeuvres d’art moderne d’artistes tels que Fernand Léger, Bernard Buffet, Sam Szafran…
Notre équipe, possédant une grande connaissance de ces artistes et de leurs oeuvres, pourra répondre à toutes vos questions sur les tableaux exposés.
Enfin, la galerie DIL vous propose l’estimation gratuite de vos oeuvres, réalisée par des experts en peinture moderne.
Les artistes exposés
La galerie DIL vous propose l’oeuvre de plusieurs artistes d’art moderne ayant marqué l’histoire de la peinture du XXeme siècle.
Notre collection regroupe en particulier un grand nombre d’oeuvres de deux artistes emblématiques : Bernard Buffet et Fernand Léger. Nous vous invitons à en apprendre plus sur ces deux figures de l’art moderne.
Fernand Léger
Né le 4 février 1881, à Argentan (Orne) et mort le 17 août 1955 à Gif-sur-Yvette (Essonne), Fernand Léger est un peintre français, également créateur de cartons de tapisseries et de vitraux, décorateur, céramiste, sculpteur, dessinateur et illustrateur.
Il a été l’un des premiers à exposer publiquement des travaux d’orientation cubiste.
Ses origines normandes (qu’il attribue à un père éleveur) et son franc-parler ont souvent fait passer Fernand Léger pour le « paysan de l’avant-garde ».
Ses débuts dans l’art
À dix-neuf ans, il découvre le Paris de 1900, s’installe dans le quartier de Montparnasse et fréquente les académies de peinture.
Dès 1903, Léger partage un atelier avec le peintre André Mare. En 1907, comme de nombreux peintres parisiens, il est très marqué par la rétrospective consacrée à Cézanne. Celle-ci oriente définitivement sa peinture. La même année, il découvre le cubisme de Picasso et de Braque.
Le peintre se fond bientôt dans l’effervescence de la vie artistique parisienne et, dès 1908, travaille aux côtés de Modigliani, Laurens et surtout Alexander Archipenko. Installé à la Ruche en 1908, il se lie avec Blaise Cendrars, Max Jacob et Guillaume Apollinaire et dialogue, entre autres, avec le peintre Robert Delaunay et aussi avec Marc Chagall, Chaïm Soutine, Chaim Jacob Lipchitz, Pierre Reverdy et Maurice Raynal.
Fernand Léger et le cubisme
Il peint en 1910 La Couseuse, qui ouvre sa période cubiste. Amas de lignes géométriques logé dans un espace court, la toile est proche des figures massives de Picasso peintes la même année. Pourtant, dès Nu dans la forêt (1909-1910), Léger propose un cubisme personnel, même s’il s’est certainement inspiré de l’œuvre de Picasso portant le même titre.
Spectateur assidu du cirque Medrano, Fernand Léger peint les acrobates, les clowns, les jongleurs dont les corps « mécanisés » ont la même valeur que les objets et les décors.
Il se marie en 1919 avec Jeanne Lohy. Rencontrée avant la guerre dans les milieux intellectuels parisiens, Jeanne sera sa marraine de guerre et entretiendra une riche correspondance épistolaire avec l’artiste.
Fernand Léger: un professeur d’art
En 1924, Fernand Léger se rapproche des puristes et participe à la revue L’Esprit nouveau. Il fonde avec Amédée Ozenfant l’Académie de l’art moderne au 86, rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Ce dernier y enseignera jusqu’en 1928. Cette académie deviendra l’Académie de l’art contemporain en 1934.
En octobre 1940, il part à Marseille, d’où il embarque pour les Etats-Unis. Il y enseignera à l’université de Yale avec Henri Focillon, Darius Milhaud et André Maurois.
Un peintre engagé politiquement
Le peintre adhère au Parti communiste français en 1945, dont il restera membre jusqu’à la fin de sa vie. En 1946, il rouvre son atelier de la place Jules-Ferry à Montrouge.
Les dernières années de sa carrière
Au début des années 1950, Fernand Léger participe avec Jean Bazaine et Jean Le Moal à la décoration de l’église du Sacré-Cœur, construite dans un quartier ouvrier d’Audincourt (Doubs), pour laquelle il conçoit les dix-sept vitraux de la nef et du choeur, et dessine les cartons de la tapisserie située derrière le maître-autel.
En 1952, il se marie avec Nadia Khodossievitch.
Le succès de Fernand Léger après sa disparition
Quelques mois avant sa mort en 1955, Fernand Léger acquiert le mas Saint-André, situé au pied du village de Biot. Sur ce terrain horticole, Nadia Léger, sa veuve, et Georges Bauquier, son proche collaborateur, décident de créer un musée pour lui rendre hommage et favoriser la connaissance de son œuvre.
L’édifice intègre en façade une immense mosaïque, initialement prévue par Léger pour la décoration du stade de Hanovre, mais jamais réalisée.
En 1969, les fondateurs font don à l’État français du bâtiment, du terrain et d’une collection riche de plus de trois cents œuvres. André Malraux, ministre d’État chargé des Affaires culturelles, reçoit la donation au cours d’une manifestation officielle qui se termine par un gala organisé au Palais des Festivals de Cannes.
Le musée Léger devient musée national et, selon les clauses de la donation, les fondateurs restent directeurs à vie.
L’attachement de Fernand Léger à la Normandie
Si Fernand Léger est mort à Gif-sur-Yvette dans l’Essonne et a vécu à Paris, c’est en Normandie qu’il a vu le jour, comme en témoigne sa peinture. L’artiste est ainsi né à Argentan dans l’Orne et n’a jamais coupé les ponts avec sa région d’origine.
En 1922, sa mère lui lègue cette ferme située à Lisores, une maison dans laquelle il ira se ressourcer durant 30 ans dès qu’il en aura l’occasion et où il disposait d’un atelier. Dans les années 70, sa femme, Nadia Léger, ouvrit les portes du lieu au public. C’est ce projet que réactive 40 ans plus tard le marchand d’art Jean du Chatenet.
Les ayants droit et titulaires du droit moral de Fernand Léger, descendants de Nadia Léger, présidant le Comité Léger, informent les professionnels et les amateurs du marché de l’art qu’à ce jour, aucune autorisation n’a été donnée à un tiers pour la publication d’un catalogue raisonné des oeuvres sur papier de Fernand Léger.
Pour toutes expertises, il suffit d’envoyer la demande à contact@comiteleger.fr
Bernard Buffet
Bernard Buffet naît le 10 juillet 1928 dans le 9ème arrondissement de Paris.
Il est élevé dans le 17ème arrondissement au 29 de la rue des Batignolles où il commence à peindre et dessiner dès l’âge de dix ans. Très jeune, il côtoie l’artiste Marie-Thérèse Auffray qui lui enseigne la peinture et devient son mentor. Renvoyé du lycée Carnot en 1939, il suit en 1942 les cours du soir de la ville de Paris Place des Vosges où Paul Darbefeuille l’initie au dessin.
Ses débuts dans la peinture
Bernard Buffet remporte le concours d’entrée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts en décembre 1943 à l’age de quinze ans. Il passe alors deux ans dans l’atelier du peintre Eugène Narbonne où il est déjà considéré comme très doué. Il part travailler seul dès 1945 dans la chambre de bonne de l’appartement familial. A l’occasion de vacances à Saint-Cast-le-Guildo (Bretagne), il peint des tableaux de plage. En 1946, il expose son premier tableau, un autoportrait, au Salon des moins de trente ans à la Galerie des Beaux-Arts.
Premières expositions
Par la suite, Il expose L’Homme accoudé au Salon des indépendants en 1947. En décembre a lieu sa première exposition particulière présentée par Pierre Descarques à la Librairie des impressions d’art, organisée par Guy Weelen et Michel Brient. L’État, par l’intermédiaire de Raymond Cogniat, lui fait son premier achat pour le Musée national d’art moderne de Paris, la peinture Nature morte au poulet.
En avril 1948, il présente un tableau, Le Buveur, au prix de la jeune peinture organisé à la galerie Drouant-David, 52, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Il n’obtient pas le prix, mais le docteur Maurice Girardin, un collectionneur d’art contemporain qui acquiert dix-sept de ses œuvres entre 1948 et 1953, défend sa peinture avec passion et attire l’attention d’Emmanuel David sur ce jeune peintre.
Le succès de Bernard Buffet
Quelques jours plus tard, Emmanuel David se rend dans l’appartement du 29 de la rue des Batignolles et propose à Bernard Buffet d’entrer dans sa galerie avec un contrat d’exclusivité. Ce contrat a par la suite été partagé avec Maurice Garnier.
Au mois de juin suivant, à la galerie Saint-Placido à Paris, il obtient le Prix de la critique ex-aequo avec Bernard Lorjou, de vingt ans son aîné.
En 1949, Pierre Descargues publie Bernard Buffet aux Presses Littéraires de France. Buffet épouse Agnès Nanquette (1923-1976), une camarade des Beaux-Arts, dont il divorce l’année suivante.
Bernard Buffet et Annabel Schwob
En 1958, première rétrospective de son œuvre à la galerie Charpentier de Paris. Pierre Bergé publie Bernard Buffet. En mai de la même année, il rencontre Annabel Schwob à Saint-Tropez. C’est le coup de foudre. Elle entretient à l’époque plusieurs liaisons et Bernard vient de quitter Pierre Bergé, avec lequel il vivait depuis plusieurs années et qui gère sa carrière.
Le 12 décembre 1958, Buffet épouse Annabel à Ramatuelle. Buffet devait la peindre inlassablement ; en 1961, l’une de ses expositions s’intitule « Trente fois Annabel Schwob ».
En 1961, il peint un ensemble de tableaux représentant la vie du Christ destinés à décorer la chapelle du Château l’Arc, sur la commune de Fuveau. Dix ans plus tard, à la demande de monseigneur Pasquale Macchi, secrétaire du pape Paul VI, Bernard Buffet offrira ces tableaux au musée du Vatican où ils sont exposés dans une salle particulière.
Maurice Druon publie Bernard Buffet en 1964, avec légendes d’Annabel Buffet et images de Luc Fournol. Buffet achète La Vallée à Saint-Cast où il travaillera jusqu’en 1970.
Le 25 novembre 1973, inauguration du Musée Bernard Buffet, fondé par Kiichiro Okano, à Surugadaira au Japon.
Élu à l’Académie des Beaux-Arts le 13 mars 1974 au fauteuil de Paul Jouve, Bernard Buffet est alors le plus jeune académicien.
Annabel publie D’amour et d’eau fraîche en 1986; la même année sort le livre de Yann Le Pichon Bernard Buffet en deux tomes qui obtient le prix Elie-Faure.
Fin de vie de Bernard Buffet
Bernard Buffet, diminué par la maladie de Parkinson, se suicide par asphyxie le 4 octobre 1999 dans son atelier du Domaine de la Baume près de Tourtour (Var). Il est retrouvé étouffé dans un sac en plastique noir sur la surface duquel son nom était imprimé avec sa calligraphie particulière.
En novembre 2007 paraît le 3e et dernier volume de la monographie de Yann Le Pichon, Bernard Buffet, couvrant la période de 1982 à 1999.
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organise une rétrospective Bernard Buffet du 14 octobre 2016 au 5 mars 2017, ainsi que le musée de Montmartre du 18 octobre 2016 au 12 mars 2017.
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Tableaux, aquarelles, dessins… Décrivez vos œuvres, envoyez-nous une photo recto-verso et nous vous donnerons une estimation gratuite de la valeur de vos objets.
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